culture egyptienne
3 participants
les biloutes :: pause café :: tourisme (pays) :: culture
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
culture egyptienne
La ville du Caire [modifier]
Carte du Caire par Hartman Schedel datée de 1492
La ville du Caire, capitale pendant près de deux siècles, se trouva bouleversée par les nombreux apports mamelouks, qui ne se contentèrent pas de construire des monuments, mais réorganisèrent la ville et poursuivirent une politique active de restauration. An-Nâsir Muhammad ben Qala'ûn notamment œuvra beaucoup pour l'urbanisme, avec un programme dense de constructions.
Il ne faut pas croire, cependant, que l'évolution était linéaire : la ville ne cessait de se détruire et de se reconstruire, notamment en raison des crues du Nil. Si la venue au Caire du calife Abbasside permit à la capitale égyptienne de se trouver au centre du monde culturel islamique, et engendra une importante politique de constructions de madrasa, la peste noire eut également un effet particulièrement néfaste sur la ville, qui de 21 km² qu'elle mesurait avant l'épidémie, passa à 8,5 km² au XVIIIe siècle. L'historien Maqrizi insiste beaucoup sur la ruine du Caire au XVe siècle.
La ville s'organise en quartiers, appelés khitat. Il ne s'agit d'ailleurs pas d'une ville unifiée, mais du regroupement de diverses petites villes, anciennes capitales de l'Égypte islamique. La Grande muraille entreprise par Saladin était censée englober al-Qata’i’, al-‘Askar, al-Qahira et Fustat, afin que la ville devienne une entité, mais l'entreprise resta inachevée. Sous les circassiens, la configuration urbaine était la suivante :
Carte du Caire par Mateo Pagano datée de 1549
* dans la vieille Fostat se cantonnait une population dense et pauvre, et un quartier très commerçant ;
* Al-‘Aksar, au nord est de Fustat, était la ville fondée par les Abbasides en 750 ;
* Al Qata’i fondée en 870, abrite la mosquée Ibn Tulun, qui subit des réfections sous le règne mamelouk ;
* à l'est du Khalij (un canal dérivé du Nil) se trouvaient les beaux quartiers ;
* à l'ouest du Khalij, les jardins et les terrains vagues attendaient encore de nouveaux arrivants ;
* à Bulaq s'étend un port ;
* des campements et des casernements sont installés dans la zone nord et sur l'île de Khauda ;
* les monuments religieux importants se concentraient dans l'ancienne Qahira et dans la citadelle sur le mont Mukattan. L'artère de Bayn al-Qasrahim, dite de la Qasaba, est le lieu privilégié où se regroupent les complexes funéraires ;
* l'activité économique se concentre autour d'un axe nord-sud qui traverse la ville, et dans des marchés au sud et à l'ouest, près de la muraille de Saladin ;
* deux cimetières étaient ouverts, au nord et au sud de la ville, qui servaient aussi de déchèteries. De nouveaux habitants s'y installaient, de manière tout à fait désordonnée au sud, mais plus contrôlée au nord (religieux).
Carte du Caire par Hartman Schedel datée de 1492
La ville du Caire, capitale pendant près de deux siècles, se trouva bouleversée par les nombreux apports mamelouks, qui ne se contentèrent pas de construire des monuments, mais réorganisèrent la ville et poursuivirent une politique active de restauration. An-Nâsir Muhammad ben Qala'ûn notamment œuvra beaucoup pour l'urbanisme, avec un programme dense de constructions.
Il ne faut pas croire, cependant, que l'évolution était linéaire : la ville ne cessait de se détruire et de se reconstruire, notamment en raison des crues du Nil. Si la venue au Caire du calife Abbasside permit à la capitale égyptienne de se trouver au centre du monde culturel islamique, et engendra une importante politique de constructions de madrasa, la peste noire eut également un effet particulièrement néfaste sur la ville, qui de 21 km² qu'elle mesurait avant l'épidémie, passa à 8,5 km² au XVIIIe siècle. L'historien Maqrizi insiste beaucoup sur la ruine du Caire au XVe siècle.
La ville s'organise en quartiers, appelés khitat. Il ne s'agit d'ailleurs pas d'une ville unifiée, mais du regroupement de diverses petites villes, anciennes capitales de l'Égypte islamique. La Grande muraille entreprise par Saladin était censée englober al-Qata’i’, al-‘Askar, al-Qahira et Fustat, afin que la ville devienne une entité, mais l'entreprise resta inachevée. Sous les circassiens, la configuration urbaine était la suivante :
Carte du Caire par Mateo Pagano datée de 1549
* dans la vieille Fostat se cantonnait une population dense et pauvre, et un quartier très commerçant ;
* Al-‘Aksar, au nord est de Fustat, était la ville fondée par les Abbasides en 750 ;
* Al Qata’i fondée en 870, abrite la mosquée Ibn Tulun, qui subit des réfections sous le règne mamelouk ;
* à l'est du Khalij (un canal dérivé du Nil) se trouvaient les beaux quartiers ;
* à l'ouest du Khalij, les jardins et les terrains vagues attendaient encore de nouveaux arrivants ;
* à Bulaq s'étend un port ;
* des campements et des casernements sont installés dans la zone nord et sur l'île de Khauda ;
* les monuments religieux importants se concentraient dans l'ancienne Qahira et dans la citadelle sur le mont Mukattan. L'artère de Bayn al-Qasrahim, dite de la Qasaba, est le lieu privilégié où se regroupent les complexes funéraires ;
* l'activité économique se concentre autour d'un axe nord-sud qui traverse la ville, et dans des marchés au sud et à l'ouest, près de la muraille de Saladin ;
* deux cimetières étaient ouverts, au nord et au sud de la ville, qui servaient aussi de déchèteries. De nouveaux habitants s'y installaient, de manière tout à fait désordonnée au sud, mais plus contrôlée au nord (religieux).
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
Re: culture egyptienne
Photos du Temple de Louxor
Ipet Resyt, le "Harem du Sud", n'est pas un temple de plus à la gloire du puissant Amon, mais la demeure de son esprit, seul capable de transformer le prétendant au trône en monarque divin. C'est seulement après son entrée au temple de Louxor que le successeur du roi défunt est investi de l'aura qui fait de lui le seul membre vivant et légitime de la longue lignée des dieux-rois de l'Égypte ancienne.
Au contraire des autres temples, traditionnellement orientés d'est en ouest, celui de Louxor, sur la rive orientale du Nil, est parallèle au fleuve. C'est en fait l'annexe méridionale du temple de Karnak : un dromos bordé de sphinx et long de trois kilomètres relie les deux sanctuaires. Les sphinx retrouvés gardent encore l'entrée du temple, mais beaucoup d'autres restent enfouis sous les maisons de la Louxor moderne.
Le temple de Louxor demeure un haut lieu. Au fil des millénaires, son temenos a accueilli les Égyptiens de l'ère pharaonique, les Romains païens, les Coptes chrétiens, et enfin les Musulmans. L'élégante mosquée consacrée au cheikh Youssef Abou el-Haggag occupe la moitié orientale de la grande cour de Ramsès.
Sous Hatchepsout et Thoutmosis III, un triple reposoir des barques sacrées d'Amon, de sa femme Mout, et de leur fils Khonsou sert d'escale aux dieux durant les fêtes de l'Opet. Il sera plus tard incorporé au plan du grand temple, dont il a fallu légèrement infléchir l'axe à cette fin.
Le temple est essentiellement l'oeuvre d'Amenhotep III. On lui doit les chambres intérieures, la salle hypostyle, une ravissante cour entourée de colonnes coiffées de bouquets d'ombelles et, à l'avanl du temple, une salle au plafond supporté par une double rangée de colonnes papyriformes de 11 mètres de haut et qui ne fut achevée que sous Toutankhamon. Nous suivons sur les reliefs de ses murs intérieurs le déroulement de la fête de l'Opet et son long cortège: barques des dieux, prêtres portant les divins étendards et les offrandes, dignitaires, musiciens, et gens du peuple. Les scènes représentent le parcours de la procession de Karnak à Louxor, et son retour au temple de Karnak. Les noms de Horemheb et d'autres rois sont superposés sur les cartouches d'origine. Les colonnes du temple restent dressées dans leur colossale élégance, mais le toit et une grande partie des murs de la salle hypostyle se sont effondrés. Heureusement, d'excellents épigraphistes de Chicago remettent peu à peu en place les reliefs dispersés, et le decor sera ainsi reconstitué.
Ramsès II ajoute au temple un vaste portique et un pylône monumental qui en constitue la nouvelle façade. Des colosses debout, placés entre les fûts des colonnes, font un effet saisissant. Deux autres statues colossales de Ramsès II assis accueillent le visiteur à l'entrée du temple.
Temple Louxor 1
Le Pylône de Louxor avec l'obélisque
Temple Louxor 2
Louxor, Egypte
Temple Louxor 6
La cour de Ramsés II
Temple Louxor 4
Deus statues de Ramsés II accueillent les visiteurs
Temple Louxor 8
Temple de Louxor
Temple Louxor 10
Le temple de Louxor
Temple Louxor 7
Dans le temple de Louxor
Temple Louxor 3
Statues du temple de Louxor
Temple Louxor 5
L'obélisque
Temple Louxor 9
Ramsés II
Temple Louxor 14
Un Sphinx
Temple Louxor 12
Le Dieu du sexe ! Même à l'époque des Egyptiens...!
Temple Louxor 11
Temple en Egypte à Louxor
Temple Louxor 13
L'allée des Sphinx
Ipet Resyt, le "Harem du Sud", n'est pas un temple de plus à la gloire du puissant Amon, mais la demeure de son esprit, seul capable de transformer le prétendant au trône en monarque divin. C'est seulement après son entrée au temple de Louxor que le successeur du roi défunt est investi de l'aura qui fait de lui le seul membre vivant et légitime de la longue lignée des dieux-rois de l'Égypte ancienne.
Au contraire des autres temples, traditionnellement orientés d'est en ouest, celui de Louxor, sur la rive orientale du Nil, est parallèle au fleuve. C'est en fait l'annexe méridionale du temple de Karnak : un dromos bordé de sphinx et long de trois kilomètres relie les deux sanctuaires. Les sphinx retrouvés gardent encore l'entrée du temple, mais beaucoup d'autres restent enfouis sous les maisons de la Louxor moderne.
Le temple de Louxor demeure un haut lieu. Au fil des millénaires, son temenos a accueilli les Égyptiens de l'ère pharaonique, les Romains païens, les Coptes chrétiens, et enfin les Musulmans. L'élégante mosquée consacrée au cheikh Youssef Abou el-Haggag occupe la moitié orientale de la grande cour de Ramsès.
Sous Hatchepsout et Thoutmosis III, un triple reposoir des barques sacrées d'Amon, de sa femme Mout, et de leur fils Khonsou sert d'escale aux dieux durant les fêtes de l'Opet. Il sera plus tard incorporé au plan du grand temple, dont il a fallu légèrement infléchir l'axe à cette fin.
Le temple est essentiellement l'oeuvre d'Amenhotep III. On lui doit les chambres intérieures, la salle hypostyle, une ravissante cour entourée de colonnes coiffées de bouquets d'ombelles et, à l'avanl du temple, une salle au plafond supporté par une double rangée de colonnes papyriformes de 11 mètres de haut et qui ne fut achevée que sous Toutankhamon. Nous suivons sur les reliefs de ses murs intérieurs le déroulement de la fête de l'Opet et son long cortège: barques des dieux, prêtres portant les divins étendards et les offrandes, dignitaires, musiciens, et gens du peuple. Les scènes représentent le parcours de la procession de Karnak à Louxor, et son retour au temple de Karnak. Les noms de Horemheb et d'autres rois sont superposés sur les cartouches d'origine. Les colonnes du temple restent dressées dans leur colossale élégance, mais le toit et une grande partie des murs de la salle hypostyle se sont effondrés. Heureusement, d'excellents épigraphistes de Chicago remettent peu à peu en place les reliefs dispersés, et le decor sera ainsi reconstitué.
Ramsès II ajoute au temple un vaste portique et un pylône monumental qui en constitue la nouvelle façade. Des colosses debout, placés entre les fûts des colonnes, font un effet saisissant. Deux autres statues colossales de Ramsès II assis accueillent le visiteur à l'entrée du temple.
Temple Louxor 1
Le Pylône de Louxor avec l'obélisque
Temple Louxor 2
Louxor, Egypte
Temple Louxor 6
La cour de Ramsés II
Temple Louxor 4
Deus statues de Ramsés II accueillent les visiteurs
Temple Louxor 8
Temple de Louxor
Temple Louxor 10
Le temple de Louxor
Temple Louxor 7
Dans le temple de Louxor
Temple Louxor 3
Statues du temple de Louxor
Temple Louxor 5
L'obélisque
Temple Louxor 9
Ramsés II
Temple Louxor 14
Un Sphinx
Temple Louxor 12
Le Dieu du sexe ! Même à l'époque des Egyptiens...!
Temple Louxor 11
Temple en Egypte à Louxor
Temple Louxor 13
L'allée des Sphinx
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
Re: culture egyptienne
enorme ces statues
mumu- BILOUTE
- Nombre de messages : 8379
Age : 48
Localisation : la bazoge
Date d'inscription : 16/07/2008
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
Re: culture egyptienne
j irai voir merci
mumu- BILOUTE
- Nombre de messages : 8379
Age : 48
Localisation : la bazoge
Date d'inscription : 16/07/2008
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
Re: culture egyptienne
ça m'énerve ça fonctionne plus ,je vous envoie ke les adresses
c'est con ça
c'est con ça
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
Re: culture egyptienne
pas grave on ira voir tatou tkt
mumu- BILOUTE
- Nombre de messages : 8379
Age : 48
Localisation : la bazoge
Date d'inscription : 16/07/2008
Re: culture egyptienne
c'est vrai elles sont vraiment énormes, c'est très impressionent voir gigantesque
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
Re: culture egyptienne
A l'image des princes nubiens, l'Aga Khan III choisit les falaises d'Assouan pour se faire inhumer. Considéré à l'époque comme l'homme le plus riche au monde, ce dernier venait à Assouan pour soigner ses rhumatismes en s'enterrant jusqu'a la taille dans le sable brûlant. Mort en 1957, il était le quarante-huitième imam de la secte musulmane des ismaéliens. Son mausolée, désormais fermé au public, offre une vue magnifique sur le Nil et la ville. Le palais des femmes construit à ses pieds n'a de fenêtres qu'en direction du mausolée pour que chaque jour elles le regardent et pensent à lui.
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
Re: culture egyptienne
belle histoire mais j ai mal pr lui
mumu- BILOUTE
- Nombre de messages : 8379
Age : 48
Localisation : la bazoge
Date d'inscription : 16/07/2008
Re: culture egyptienne
Histoire [modifier]
À l'époque des Ptolémées, elle se divisait en quartiers très différenciés, Éléphantine bénéficiant d'un caractère résidentiel et la rive orientale constituant une agglomération d'ouvriers et artisans.
Cette cité, la plus méridionale d'Égypte a longtemps été l'une des principales entrées et sorties de l'Afrique noire, donnant naissance à un commerce prospère sur la route des caravanes. Ville-frontière, les Coptes la nommèrent Souan (négoce).
Cette ville est aussi connue sous le nom de Syène. À l'époque chrétienne, Syène était le siège d'un évêché. Elle fut rendue célèbre par l'expérience d'Ératosthène visant à déterminer la circonférence de la Terre. Cette ville fut choisie par Ératosthène en raison de sa proximité au tropique du Cancer : le Soleil se trouve alors à la verticale de la ville lors du solstice d'été.
Économie [modifier]
L'obélisque inachevé
L’une des richesses d’Assouan venait du Nil qui fournissait, outre ses sédiments, son poisson, avant que le barrage d'Assouan ne perturbe l'écologie du fleuve.
Une autre des richesses d’Assouan dès l’antiquité fut l’exploitation des carrières de granit, qui pouvait être transporté par le Nil. L'obélisque inachevé en est un vestige.
Assouan possède un aéroport (code AITA : ASW).
Tourisme [modifier]
La ville tire une bonne partie de son activité économique du tourisme, notamment des croisières sur le fleuve depuis Louxor ou sur le lac Nasser.
C'était la ville préférée de François Mitterrand qui y passait Noël chaque année.
Barrages [modifier]
Elle est également connue pour ses barrages, le premier construit par les Britanniques en 1908, et le haut barrage inauguré par le président Sadate en 1971 créant un vaste réservoir, le lac Nasser. À l'époque de Nasser s'est accompli le vieux rêve des pharaons : maîtriser le flot du dieu du Nil.
On y trouve au milieu du Nil l'île Éléphantine et l'île Kitchener.
Sur le bief entre les deux barrages, l'île de Philaé sur laquelle se trouvait un temple d'Isis fut submergée lors de la construction du haut barrage, entraînant la reconstruction du temple par l'Unesco sur l'île d'Aguilkia, 300 m plus au nord.
Culture [modifier]
Porte du royaume de Nubie, l'ancienne Syène renoue depuis quelques années avec cette culture. Loin du folklore pour touristes, le musée des antiquités de Nubie, inauguré en 1997, accueille les vestiges d'une civilisation dont les terres ont été englouties par le lac Nasser. Il s'attache à présenter ses aspects anthropologiques et sociaux, tout en exposant des statues et des objets pharaoniques sauvés des eaux[2].
Climat [modifier]
Assouan bénéficie d'un climat propre au domaine hyper-aride avec des précipitations annuelles nulles. Les températures connaissent d'importantes variations diurnes et saisonnières. En hiver les nuits sont fraîches tandis qu'en été la chaleur est torride dans la journée.
À l'époque des Ptolémées, elle se divisait en quartiers très différenciés, Éléphantine bénéficiant d'un caractère résidentiel et la rive orientale constituant une agglomération d'ouvriers et artisans.
Cette cité, la plus méridionale d'Égypte a longtemps été l'une des principales entrées et sorties de l'Afrique noire, donnant naissance à un commerce prospère sur la route des caravanes. Ville-frontière, les Coptes la nommèrent Souan (négoce).
Cette ville est aussi connue sous le nom de Syène. À l'époque chrétienne, Syène était le siège d'un évêché. Elle fut rendue célèbre par l'expérience d'Ératosthène visant à déterminer la circonférence de la Terre. Cette ville fut choisie par Ératosthène en raison de sa proximité au tropique du Cancer : le Soleil se trouve alors à la verticale de la ville lors du solstice d'été.
Économie [modifier]
L'obélisque inachevé
L’une des richesses d’Assouan venait du Nil qui fournissait, outre ses sédiments, son poisson, avant que le barrage d'Assouan ne perturbe l'écologie du fleuve.
Une autre des richesses d’Assouan dès l’antiquité fut l’exploitation des carrières de granit, qui pouvait être transporté par le Nil. L'obélisque inachevé en est un vestige.
Assouan possède un aéroport (code AITA : ASW).
Tourisme [modifier]
La ville tire une bonne partie de son activité économique du tourisme, notamment des croisières sur le fleuve depuis Louxor ou sur le lac Nasser.
C'était la ville préférée de François Mitterrand qui y passait Noël chaque année.
Barrages [modifier]
Elle est également connue pour ses barrages, le premier construit par les Britanniques en 1908, et le haut barrage inauguré par le président Sadate en 1971 créant un vaste réservoir, le lac Nasser. À l'époque de Nasser s'est accompli le vieux rêve des pharaons : maîtriser le flot du dieu du Nil.
On y trouve au milieu du Nil l'île Éléphantine et l'île Kitchener.
Sur le bief entre les deux barrages, l'île de Philaé sur laquelle se trouvait un temple d'Isis fut submergée lors de la construction du haut barrage, entraînant la reconstruction du temple par l'Unesco sur l'île d'Aguilkia, 300 m plus au nord.
Culture [modifier]
Porte du royaume de Nubie, l'ancienne Syène renoue depuis quelques années avec cette culture. Loin du folklore pour touristes, le musée des antiquités de Nubie, inauguré en 1997, accueille les vestiges d'une civilisation dont les terres ont été englouties par le lac Nasser. Il s'attache à présenter ses aspects anthropologiques et sociaux, tout en exposant des statues et des objets pharaoniques sauvés des eaux[2].
Climat [modifier]
Assouan bénéficie d'un climat propre au domaine hyper-aride avec des précipitations annuelles nulles. Les températures connaissent d'importantes variations diurnes et saisonnières. En hiver les nuits sont fraîches tandis qu'en été la chaleur est torride dans la journée.
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
Re: culture egyptienne
ah oui c est vrai dur le climat
mumu- BILOUTE
- Nombre de messages : 8379
Age : 48
Localisation : la bazoge
Date d'inscription : 16/07/2008
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
Re: culture egyptienne
bon j'arrete ça m'agace grave
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
Re: culture egyptienne
mdrr zen tatou
mumu- BILOUTE
- Nombre de messages : 8379
Age : 48
Localisation : la bazoge
Date d'inscription : 16/07/2008
Re: culture egyptienne
demain je remets des paysages d'egypte
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
tatou- BILOUTE
- Nombre de messages : 2895
Localisation : LE MANS
Date d'inscription : 02/02/2009
Page 1 sur 2 • 1, 2
les biloutes :: pause café :: tourisme (pays) :: culture
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum